Investissement, protection, prévoyance, planification, transmission de patrimoine… L’assurance-vie remplit de très nombreux services et on la qualifie de couteau suisse de l’épargnant. Elle bénéficie en outre d’un régime fiscal favorable.
L’assurance-vie est le placement préféré des Français, juste après le livret A. Les détenteurs d’un contrat d’assurance-vie sont au nombre de 18,7 millions, selon France Assureurs en mars 2023.
L’assurance-vie est un support d’investissement s’adaptant aux investisseurs
Avant tout, l’assurance-vie est un support d’épargne et d’investissement vraiment souple. Le souscripteur l’alimente en y versant des primes à son rythme. Les versements peuvent être ponctuels ou réguliers, programmés ou non. L’argent est investi sur différents supports, selon les objectifs préalablement définis par le souscripteur et son profil d’investisseur.
Les contrats monosupport sont constitués de fonds en euros. Cet investissement offre la garantie du capital investi et une rémunération calée sur l’évolution des taux d’intérêt. Les contrats dits multisupports conservent en général un compartiment fonds en euros mais s’expriment majoritairement en Unités de Compte (UC). Ces UC correspondent à différentes classes d’actifs : des actions, des obligations, des parts de sicav, de FCP, de pierre-papier… Elles sont garanties dans leur nombre mais pas dans leur valeur. Les gains générés par l’assurance-vie sont réinvestis et génèrent à leur tour des gains, selon la formule des intérêts composés. Le mécanisme s’arrête quand l’investisseur récupère son argent.
L’assurance-vie est un outil de prévoyance efficace
En mettant de l’argent de côté régulièrement, le souscripteur se constitue une épargne de précaution. Cette épargne lui permet de faire face à un besoin ponctuel de liquidités, comme une baisse de revenus entre deux emplois par exemple. L’épargne peut encore être mobilisée pour un achat immobilier ou servir d’apport à un crédit. Elle peut également être destinée à une échéance lointaine de 20 ou 30 ans pour la retraite ou le financement des études supérieures des enfants. Les fonds sont toujours disponibles. La fiscalité des gains est susceptible de varier en fonction de l’ancienneté du contrat.
Pour transmettre un patrimoine, l’assurance-vie s’impose par ses atouts
Au décès du souscripteur d’un contrat d’assurance-vie, les fonds sont versés au bénéficiaire désigné (un ou plusieurs). L’assurance-vie poursuit un rôle de protection. En effet, elle convient à un souscripteur souhaitant protéger son conjoint survivant d’une baisse de revenus ou désirant mettre à l’abri un enfant vulnérable.
L’assurance-vie est appréciée des épargnants pour la liberté qu’elle offre dans le cadre de la transmission de patrimoine. En effet, le souscripteur peut transmettre son patrimoine financier librement. À son décès, les capitaux sont exclus de sa succession : ils ne sont pas fléchés par les règles prévues par la loi successorale. Avec l’assurance-vie, les enfants peuvent être écartés des bénéficiaires. Ainsi, le souscripteur peut transmettre ses fonds à un proche avec ou sans lien de parenté ou encore à une fondation, sans être limité par les droits de ses héritiers. En outre, cette transmission s’opère dans des conditions fiscales favorables.
L'essentiel à retenir
- L’assurance-vie permet à l’épargnant de réaliser des investissements sur mesure, en fonction d’objectifs et d’échéances préalablement définis.
- L’épargne valorisée lui permet de faire face à des imprévus ou de réaliser des projets à long de terme.
- Avec l’assurance-vie, l’épargnant dispose d’une grande liberté pour transmettre son patrimoine financier.