En Bourse, la prise de risque permet d’aller chercher du rendement sur le long terme. Cette stratégie doit être mise en œuvre à tous les âges de la vie de l’investisseur, y compris à l’approche de la retraite.
L’âge joue un rôle clé dans la stratégie de constitution du patrimoine. Le facteur temps joue en faveur de l’investisseur : il lui permet de lisser son effort d’épargne dans le temps et d’opter pour des actifs potentiellement plus rémunérateurs à long terme.
L’horizon de long terme est une clé pour se constituer un portefeuille intéressant
On ne le dira jamais assez : en matière patrimoniale, le temps c’est de l’argent. « Time is money » affirmait Benjamin Franklin en 1748, signifiant que pour faire des profits, le temps est un facteur clé. Plus l’investisseur dispose d’un horizon long, plus il augmente ses chances de constituer un patrimoine solide, équilibré et rémunérateur. Les perspectives d’un investissement dépendent du stade d’avancement dans la vie active, du patrimoine de départ et des charges familiales quotidiennes. Toutefois, quel que soit le montant investi sur les conseils de professionnels sérieux, la perspective de profit augmente avec le temps.
La stratégie patrimoniale commune consiste à sécuriser ses investissements petit à petit
La stratégie traditionnelle vise à adapter la composition du portefeuille financier à l’âge de l’investisseur. Elle conduit à adapter la prise de risque en fonction de l’espérance de vie et de la proximité avec la retraite. Selon cette logique, il faudrait réserver le risque à la jeunesse et la sécurité aux aînés. Dans cette approche, l’investisseur jeune privilégie les placements risqués, du type actions. Ces actifs n’offrent pas de garantie du capital investi. En contrepartie, elles permettent d’aller chercher des rendements potentiellement élevés, plus rémunérateurs à long terme que les obligations. Dans cette logique, plus le temps passe, plus l’épargnant doit privilégier les placements dits « sécuritaires » pour placer ses avoirs.
Avec l’âge, vient l’opportunité de se composer un portefeuille d’actions
Une stratégie alternative repose sur la recherche de performance à tous les âges de la vie. Elle consiste à accroître la prise de risque dans l’allocation d’actifs au fur et mesure que l’investisseur avance en âge. Dès que le jeune actif a dégagé un petit pécule à placer, il doit se constituer un patrimoine financier. Pour sécuriser ce capital de départ, les actifs non risqués à capital garanti, type fonds euros sont à privilégier. Parallèlement, il a intérêt à consacrer une partie de son allocation aux actions, de l’ordre de 5%. Régulièrement, il convient d’accroître cette part d’investissement en actions. Cela peut être fait à chaque décennie, par exemple. À terme, l’investisseur détient un portefeuille composé à 100% d’actions à l’âge de la retraite.
Il convient de diversifier le portefeuille au sein de cette classe d’actifs pour diluer les risques. Cette stratégie consiste à se positionner sur plusieurs opportunités : différents secteurs économiques, multiples zones géographiques, différentes devises, des maturités d’entreprise variables, des indicateurs RSE…. Le spectre de diversification est très large. Ainsi, les éventuelles variations de cours à la baisse peuvent être compensées par des variations à la hausse.
L'essentiel à retenir
- Quel que soit le montant investi, la perspective de profit augmente avec le temps.
- Il est important de sécuriser un capital de départ avec des actifs non risqués à capital garanti, type fonds euros.
- L’allocation en actions d’un portefeuille peut croître régulièrement jusqu’à occuper une part prépondérante.