L’enjeu pour les propriétaires d’une maison de famille est parfois de pouvoir en assumer les coûts. Pour des séjours sous le signe de la détente et des retrouvailles, certaines dépenses sont à anticiper. Dans certains cas, les propriétaires souhaitent identifier des pistes de revenus pour les absorber, au moins en partie.
Les maisons de vacances familiales font rêver, mais elles sont aussi une source de dépenses régulières. Entretien courant, jardinage, débroussaillage, élagage des arbres, travaux de toiture, volets à repeindre, travaux pour la piscine, impôts locaux… la liste peut être longue et varie selon le type de bien.
La location saisonnière pour compenser certaines dépenses
La location saisonnière pour compenser certaines dépenses
Les familles en quête de revenus ont souvent recours à la location saisonnière pendant les semaines où elles n’utilisent pas le bien immobilier. Dès lors, les périodes d’occupation des différents propriétaires sont ajustées et planifiées en conséquence.
Quand la maison est détenue en indivision, les revenus issus de la location sont conservés sur le compte de la maison. Cependant, même s’ils n’ont pas perçu ces revenus, les propriétaires doivent les déclarer à l’administration fiscale, au prorata de leurs quotes-parts dans l’indivision.
Bon à savoir : Pour la déclaration aux impôts, chacun choisit ensuite de déclarer les Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) comme il le souhaite. Soit au régime réel, soit au régime micro-BIC (le montant perçu fait alors l’objet d’un abattement forfaitaire).
Cette source de revenus est plus complexe à manier lorsque le bien immobilier est détenu en SCI (Société Civile Immobilière). En effet, théoriquement la SCI ne peut pas percevoir de Bénéfices Industriels et Commerciaux. Or, lorsque la location est meublée, les revenus appartiennent toujours à cette catégorie. Le risque est donc de voir la SCI automatiquement taxée à l’Impôt sur les Sociétés (IS). Lorsque la maison reste la propriété des porteurs de parts, c’est assez simple. En revanche, si elle est revendue, la méthode appliquée pour calculer l’impôt sur la plus-value désavantage les propriétaires. Pour ne pas être imposé à l’Impôt sur les Sociétés, il est donc recommandé de louer le bien de manière occasionnelle. Pour l'administration fiscale, une location réalisée une fois par an est considérée comme régulière.
Bon à savoir : La location saisonnière d’une maison de famille peut nécessiter la souscription d’une assurance responsabilité spéciale villégiature. Dans ce cadre, il faut vérifier les conditions imposées par le contrat souscrit. Certaines garanties se désactivent si le bien reste inoccupé pendant plus de plus de 90 jours consécutifs. La garantie recours des propriétaires permet de les indemniser en cas de dommages concernant leurs biens.
Prêter sa maison pour le cinéma s’avère très lucratif
Lorsque le bien est atypique ou lorsqu’il a une identité marquée soit par sa décoration ou par sa localisation, il peut intéresser des professionnels pour des séances de photo ou pour des tournages. Dès lors, les revenus à la clef sont importants, avec parfois un forfait de plus de mille euros la journée. Toutefois, il faut alors d’avoir parfois plusieurs dizaines de personnes présentes pendant toute la période de prêt. Ils circulent dans la maison mais aussi aux alentours. Il faut s’y attendre.
Bon à savoir : Il y a peu de tournages et beaucoup de propriétaires candidats.
L'essentiel à retenir
- Pour absorber une partie des dépenses de la maison familiale, il est parfois indispensable de trouver des sources de revenus.
- La location saisonnière est la plus fréquente des solutions et les biens en SCI doivent y avoir recours de façon très occasionnelle.
- Les tournages sont lucratifs mais rares.
- Plus régulière, la participation aux frais demandée aux utilisateurs couvre une partie des frais de façon certaine.